visite de la Corse 3 octobre 2013

nous reprenons la visite de St Florent...

Nous voila devant Santa Maria Assunta du Nebbio (XIIème siècle) en calcaire très fin...

Placée sous le patronage de St Forus et Ste Flore, une odeur de violette s'y répandait le jour de la Ste Flore.

Le cimetière de St Florent où s'élèvent quelques "monuments"...

En allant vers l'est, ...

nous passons à Patrimonio.

Eglise San Martinu (1575), très remaniée en 1654 pour la considérable somme de 79 livres et 14 sous (salaire journalier d'un maçon : 1 livre) et encore agrandie en 1706.

Elle n'a jamais été crépie, comme en témoignent les trous de boulin encore visibles.

La commune doit son renom à ses vins classés AOC en 1968. Les propriétés viticoles sont petites, fragmentées en parcelles et la production est limitée.

Le cépage de blanc (vermentino) est le plus intéressant pour accompagner poissons et fruits de mer.

Le cépage de rouge (nielluccio) dont un millésime 1987 du clos de Bernardi a obtenu un prix d'excellence...

Nous montons au col de Teghime (536m) où eu lieu une sévère bataille le 3 octobre 1943 contre les allemands et dont sortirent vainqueurs les régiments de Goumiers et de Tabors.

La Corse fut le premier département français libéré.

Nous évitons Bastia et sa banlieue en prenant la route de la corniche par Cardo et Pietrabugno.

Nous retrouvons la côte à Miomo.

A Erbalunga, voici l'église Santa Maria Assunta (1618)

Petit détour en altitude pour voir la chapelle Notre Dame des Neiges, édifice pré-roman du IXème siècle, remaniée en 1378.

Les fresques intérieures datent de 1386.

Nous redescendons à la Marine de Sisco et trouvons du premier coup le camping Casaïola... ouvert mais son restaurant où nous pensions dîner ce soir ne l'est pas...

Nous reprenons la voiture et finissons par dénicher une pizzéria... où les moustiques nous incitent à manger à l'intérieur...

jeudi 24 octobre

Le camping ferme l'eau à 8h30; nous sortons de la douche à 8h30...

Le camping est situé au cœur d'une forêt de chênes-liège...

Le long de la côte, les tours génoises se dressent en nombre, plus ou moins en ruines...

Tour de l'Osse, près de la marine de Porticciolo, Autrefois appelée Tour de l'Aigle, elle fut rebaptisée au XIXème siècle par l'abbé Galletti en raison des ossements qu'il exhuma de ses fondations

Rochers du rivage, ancien terrain volcanique sous marin ayant subi des métamorphismes variés

A Macinaggio, la route quitte le littoral vers l'ouest.

Nous voici à Rogliano, site déjà habité par les Romains...

Ce site fut le fief historique d'une famille génoise, les Da Mare, venue s'installer ici au XIIème siècle.

Dispersée sur 7 hameaux, la commune présente 3 châteaux en ruine, tours, églises, tombes monumentales et nombreux bâtiments cossus.

Capitale du Cap Corse au XVIIème siècle où vivaient alors 4000 habitants, il en reste à peine 500 en 2000.

Le ciel reste couvert lorsque nous entamons le petit circuit vers Barcaggio par la D153, bien plus lisse et large que la D80.

Ce n'est qu'au col de Serra (sur la D80) que nous parvenons à voir le phare de Giraglia, mis en service en 1848 après 10 ans de construction sur un îlot de 60m de haut; Equipements et matériaux y furent acheminés à dos d'âne.

Aujourd'hui, tout est automatisé et télécontrôlé depuis Bastia.

Peu après le col, nous avons vue sur le moulin Mattei, rare moulin à vent de Corse et originalité propre au Cap.

Le nom de Mattei est surtout connu comme celui d'un homme de la fin du XIXème siècle, producteur de 3 spécialités régionales : la liqueur de cédrat, les cigares et un muscat au quinquina...

Nous délaissons la route de la côte ouest du Cap juste pour nous approcher de la Tour de Sénèque où ce philosophe séjourna pendant son exil en Corse de 41 à 49.

C'est en fait l'ancien donjon de la forteresse des seigneurs Da Mare.